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WOULD YOU BE MY BABY ?

En bref

Comédie - 5 min - N/B - Sans dialogues

Court-métrage rétro décalé ou comment mettre en scène la rencontre de deux jeunes gens en utilisant avec humour l'esthétique fifties.

Synopsis

Dans un café désert au bord de la mer, deux jeunes gens. Chacun lit sa revue de son côté, lui son comic book, elle son roman photo. Ils se regardent de loin, sans oser se parler. La jeune fille écoute son 45 tours. Alors commence le rêve de leur rencontre...

L'équipe

Un court métrage de Julie Dhomps
produit par Les Avatars - avec le soutien des kisskissbankers


Chef opérateur

Mounia Lamrani Malhuret

Montage FX / Etalonnage

Edouard Barroso

Sound designer

David Hess

Mixage

François Lambert

Graphisme

Guillaume Coudene

Régie

Daisy Sanchez


Avec

Elle : Julie Dhomps

Lui : Guillaume Coudene

La serveuse : Daisy Sanchez

La petite fille : Enola Bourdin

Note d'intentions de Julie

Would You Be My Baby ? est né de plusieurs envies.

Envie de réaliser un premier court-métrage de fiction.
Comédienne et metteur en scène, je cultive au théâtre un rapport à l'image omniprésent. Réaliser est devenu une évidence. J'aborde dans ce film des thèmes et des formes qui me sont chers : le comportement amoureux, le rêve, les époques et leurs modes, le burlesque et le jeu des apparences sociales.

Envie de composer un objet qui réunisse tous mes amours.
Mon rapport à l'image est très encré à la photographie, à la peinture, à la bande déssinée. Je me suis donc inspirée du roman-photo pour construire mise en scène et narration. Cadre et composition des images ont été réalisés dans ce sens grâce aux propositions de Mounia Lamrani, chef opérateur. L'objet roman-photo existe aussi en tant qu'élément narratif : c'est lui qui prépare le rêve et influence l'imaginaire de la jeune fille. Avec Guillaume Coudene, graphiste et comédien du film, nous avons fabriqué l'accessoire, en utilisant les mêmes acteurs, créant ainsi une seconde mise en abyme de l'histoire. Tout cela ne pouvait pas se faire sans musique. Elle ne vient pas seulement soutenir la narration, elle est guide, elle sert de déclencheur et nous permet d'entrer dans le fantasme. Dans ce contexte, les dialogues auraient été superflus. Tout a été pensé au cadre et au montage pour que ce soit l'image qui parle.

Envie aussi d'interroger la position du spectateur.
Ce que l'on voit ne se limite pas à ce qui nous est donné à voir, mais dépend beaucoup de comment l'on regarde. Les lunettes du personnage de la jeune fille symbolisent l'étroitesse d'une vision ciblée et limitée au cadre de la monture. Les retirer lui donne un nouveau champ de vision, de nouvelles possibilités, un autre horizon. Un petit clin d'oeil au spectateur qui est aujourd'hui sans cesse abreuvé d'images et de contenus qu'il ne maitrise pas toujours.

Mais surtout envie de célébrer le coup de foudre et la rencontre amoureuse, par le traitement tendrement burlesque de clichés culcul la praline. Je voulais que WYBMB soit une comédie romantique, une friandise qui invite à rêver et à se jetter à l'eau.


Julie Dhomps - réalisatrice