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Grand, doux, fort et surtout roux !
Originaire du Nord, Valentin Capron découvre le pouvoir des planches à l’âge de 10 ans. Sa nature généreuse et passionnée va également le conduire aux arts de la table, plus particulièrement à la pâtisserie, et ce gourmand de la vie va sérieusement hésiter entre le domaine de la gastronomie et celui du spectacle. C’est après le bac à l’Université de Valenciennes qu’il confirme son engagement dans la voix des Arts : il touche à la photo, aux arts plastiques, au graphisme et aux techniques audiovisuelles. Il poursuit sa formation à Metz en Licence des Arts du Spectacle, auprès de Claudia Calvier-Primus et Marc Ernotte. Il côtoie également l’univers du chant lyrique, en tant qu’animateur de la maitrise de la cathédrale de Metz. En 2006, Valentin arrive à Paris et intègre pendant un an la classe de Michel Armin et Jean-Luc Verna au Conservatoire du 19° arrondissement. C’est là qu’il rencontre ses futurs acolytes, Maryline Cuney et Julie Dhomps, avec qui il découvre la mise en scène et commence à développer son propre univers. Il termine ensuite sa formation par trois ans à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de la ville de Paris, l’ESAD, dirigée par Jean-Claude Cotillard. C’est l’école du jeu, du ludique, du vivant et de l’irrévérence. Il obtient son diplôme en 2010. Depuis Valentin a produit sa première mise en scène au sein des Avatars, Le Destin Non Incroyable d’Une Fille Presque Ordinaire, actuellement en cours de diffusion. Il sera bientôt sur scène, dans un seul en scène que lui a proposé l’écrivain et metteur en scène Sylvie Merviel, travail sur la question de la représentation et la quête d’identité. Il enseigne également le Théâtre et le Cirque à des enfants depuis un an, pour l’Association As’Tria à Boulogne. En parallèle il poursuit sa formation en chant avec Amnon Beham, très désireux de créer ou participer à un spectacle musical prochainement. Aussi gourmet que gourmand, Valentin continue aussi à régaler ses proches et collaborateurs par ses talents de cuisinier ; un spectacle entièrement construit autour de la nourriture est prévu pour bientôt… Petite, espiègle, curieuse et surtout romanesque !Julie a grandi à Nice des envies d’ailleurs plein la tête. Elle commence son parcours au Conservatoire National de Région, en parallèle de ses études à l’université, en licence de Philosophie. En 2005 elle poursuit sa formation au Conservatoire du 19° arrondissement de Paris, auprès de Michel Armin et Jean-Luc Verna. Elle y découvre un espace d’autonomie et de créativité qui l’amène bientôt à la mise en scène. C’est à l’occasion du concours d’écriture du Théâtre du Rond-Point en 2008 qu’elle présente son premier projet de mise en scène, Kuru, écrit par Julien Frégé et Hélène Lauria. Elle découvre son style : elle présente une forme codée, rythmée et chorégraphiée, mettant en jeu le langage du corps, proche du burlesque et du cartoon. Elle termine son cursus au sein de l’ESAD, École Supérieure d’Art Dramatique de la ville de Paris. L’école de Jean-Claude Cotillard lui permet d’affirmer son identité artistique et d’aborder des techniques, telles que le mime, le clown et la danse, qui vont nourrir son travail de metteur en scène. En juin 2009 elle co-met en scène Rodogune de Corneille, avec Kim Aubert, dans une version à 14 comédiens, à l’occasion de leur sortie d’école. Depuis 2010 elle donne des cours pour enfants au sein de l’association As’tria à Boulogne. En août 2012, elle participe au Festival International de Théâtre de Rue d’Aurillac, avec le spectacle Stabat Pater, de Julien Frégé. Cette adaptation libre du conte du petit Poucet se rejouera en automne prochain. Côté théâtre, Julie se consacre actuellement à la production et création de Noces Instestines, spectacle burlesque et musical dont elle est l’auteur. Dans sa première écriture, elle s’intéresse à la famille et à ses codes, et plus largement à la question de l’identité. Elle pioche dans la mythologie judéo-chrétienne du mariage et s'inspire des classiques comme Roméo et Juliette, West Side Story ou Le Parrain, pour nous livrer une noce hors du temps, symbole d'un héritage commun, qui va servir de base à une tragi-comédie identitaire. En 2013 du nouveau côté caméra, avec la coécriture d’un moyen-métrage avec Fernando Scaerese, Tiramisu Forever, une tragicomédie d’anticipation qui aborde les thèmes du pouvoir et de la consommation. |