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LE DESTIN NON INCROYABLE D'UNE FILLE PRESQUE ORDINAIRE

En bref

Comédie burlesque et musicale - 1 h

Un grand bal masqué costumé où viennent festoyer danses, chansons, paillettes et confettis, rires et pleurs, pour une décadente croisière vers l'absurde et au delà.

" Ce spectacle est une comédie. Nous avons travaillé sur le burlesque et la parodie. L'effet comique de cette pièce, au delà de la narration délirante, repose sur des citations connues qui sont détournées. " _ Valentin Capron

Captation du spectacle (Accés privé)
Partie 1 - Partie 2

Dossier de presse
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L'équipe

Un spectacle de Christophe Chalufour


Mise en scène

 Valentin Capron

Musique

Pablo Saguez, Hortense Belhôte et Sidabitball


Avec le narrateur

Frédérique Renda

et les joueurs

Hortense Belhôte, Valentin Capron, Christophe Chalufour et Sarah Cohen-Hadria


Photographes

Colin Guillemant et Alejandro Guerrero

Vidéo

Rares Ienasoaie et Dimitri Chabrol

Graphisme  

Gaëlle Thomas et Valentin Capron

Note d'intentions de Christophe

Ce Destin c'est celui d'Emilie. Sa vie est une romance. Un narrateur est là pour nous la faire entendre.
Les moments-clés de sa vie sont illustrés en grande partie par des extraits de pièces de théâtre, avec Caubère, Tchekhov, Skakespeare... qu'interprètent des Comédiens. Non Incroyable, car on suit la vie d'une jeune fille, qui deviendra une femme, et qui, comme tout un chacun finira par mourir.
Presque Ordinaire, car son histoire rencontre le théâtre, la littérature, la musique.

En soi, ce texte est un détournement de formes, une mise en abîme ayant pour but une relecture humoristique de grands classiques. Il s'agit d'un petit théâtre qui en accueille un grand. C'est un destin « Non Incroyable » que l'on sublime.
Et puisqu'en quelque sorte la vie de cette jeune fille est un théâtre, la scène est un terrain de jeu. Un cirque que prennent d'assaut les saltimbanques. C'est eux qui font vivre cette Emilie.
Le tout tenant dans trois sacs «TATI» afin de ne pas voyager trop lourd.

 Ce projet a été initié dans le cadre d'un concours au Théâtre du Rond- Point proposé aux conservatoires de la ville de Paris. Le but étant de créer un texte original à partir d'un texte imposé - Mes gaillards d'Alain Sevestre. Dans son texte, Sevestre utilisait parfois des extraits de textes littéraires existants pour faire parler ses gaillards. J'ai donc conservé cette idée de «pillage littéraire», en l'accentuant largement.

Ici les textes repris, sont pour la plupart des classiques, et c'est en cela que réside le décalage humoristique du spectacle. Le fond est le même, mais la situation est actualisée dans un contexte différent ; par exemple La mouette n'est plus Nina, la comédienne torturée, mais elle devient ici une divagation enfantine.

Et c'est avec ce processus - la décontextualisation des classiques - que j'ai inventé une vie, celle d'Emilie, qui reprend dans les grandes lignes les étapes caractéristiques d'une vie humaine, c'est à dire la naissance, l'enfance, les amours, le travail et la mort.
En somme Le Destin Non Incroyable d'Une Fille Presque Ordinaire c'est en quelque sorte une relecture des classiques, qui les déstructure, les remanie et créée ainsi une forme nouvelle.


Christophe Chalufour - auteur



Note d'intentions de Valentin

Chaque individu vit tout en créant sa propre histoire. Chacune des ces histoires est différente selon les rencontres, les envies, le passé de chacun, ce qui fait que nous sommes tous différents. Mais la vie est constituée d'étapes et ce sont ces étapes de vie qui nous réunissent.
A travers Le Destin Non Incroyable d'Une Fille Presque Ordinaire j'ai voulu parler de ce que nous avons de plus humain en nous. Cette fragilité qui nous caractérise tant, au travers de nos joies et de nos peines et qui fait de nous des êtres mortels, capables du pire comme du meilleur. Ce texte me le permettait.

Le détournement est le principe de base de la mise en scène. L'idée est d'aller s'amuser avec les différents médias autant dans les codes et formes de jeu (roman photo, cinéma, playback, music hall, tragédie, masque, adresse directe, quatrième mur, etc), que dans le son (bande son, voix off, générique et bruitages). Le travail développé par Jean-François Sivadier sur le non-jeu, la mise en jeu du comédien et/ou du personnage, l'absence de coulisses, sont des partis qui régissent notre parcours.
Les coulisses se trouvent donc sur scène et la mise en jeu se fait dans la lumière. Volontairement poussé à l'extrême, le jeu dans le jeu emmène le spectateur toujours plus loin, guidé par une narratrice omniprésente, à la fois fil rouge et mauvais prêcheur.

J'ai cherché à travailler sur comment rendre l'acteur le plus indépendant possible dans la structure à jouer. A la manière d'un clown qui enfile sa peau seul face à son miroir, d'un magicien qui gère ses accessoires du bout des doigts, d'un dompteur premier spectateur de son animal, le comédien devient joueur, technicien, spectateur, maquilleur ou encore accessoiriste.

Inspiré de l'univers du cirque fantasmagorique de « Lola Montes » par Max Ophüls, j'ai cherché à travers de multiples détournements et autres stratagèmes cocasses, teintés d'une dérision poussant parfois à l'hilarité, à insuffler un genre original à cette pièce haute en couleur.


Valentin Capron - metteur en scène

Teaser 1 et 2

Musiques originales

Extrait de texte

LE NARRATEUR :
Ainsi commença l'histoire. Le premier souvenir d'Emilie, c'était cette petite brouette rouge dans laquelle son grand père la faisait rouler jusqu'à ce que les rires lui arrachent la mâchoire. Un été, des graviers, l'insouciance et la joie. Non. Revenons au début. Claudine, la mère, l'accouchement.

CLAUDINE, la mère d'Emilie, entrain d'accoucher :
Poussez ! Mais poussez où ? Poussez quoi ? (Elle gémit sous l'effort) Hououng ! Hhouououchh ! C'est un cauchemar ! Hmm ! Pis d'abord pousser qui ? (elle pousse de toutes ces forces) GNININIGNI ! Mais que c'est gros ! Mais que c'est gros ! Qu'est-ce que j'ai fait au ciel, moi ? Pourquoi ? Mais pourquoi j'ai fais ça ?

LE DOCTEUR, encourageant la mère :
Allez poussez madame ! Allez-y, là : poussez ! Allez ça vient, madame. Poussez. Bravo ! Ca vient. Poussez !

CLAUDINE, du fond de l'horreur :
Je pousse docteur. Mais je vous en prie : Foutez moi l'masque ! Oh non, je n'ai aucune espèce d'héroïsme pour ce genre de chose, j'vous jure ! Foutez moi le masque, je vous en supplie ! Qu'on en parle plus. Que j'dorme, au moins !

LE DOCTEUR, enthousiaste :
Allez, madame : ça vient !Poussez.

CLAUDINE, à l'agonie :
Je pousse, docteur. Mais je vous en prie ! LE MASQUE !

NARRATEUR :
Chlac. Arrrgh. Pourfendu. Ainsi naquit Emilie. A la sortie du ventre de sa mère la petite ne cria pas. Seules quelques chaudes larmes daignèrent sortir de son petit corps. C'était sa manière à elle de dire qu'elle était arrivée. Seulement ce mutisme dura jusqu'à ses cinq ans. Elle ne pipait mots. Elle observait. Et divaguait.

EMILIE, qui divague :
Je suis une mouette. Je craignais que vous me haïssiez. Toutes les nuits je rêve que vous me regardez et que vous ne me reconnaissez pas. Si vous saviez !Je suis sans cesse... autour du lac. Je suis une mouette.

LE NARRATEUR :
Chlac. Arrrgh. Pourfendu. Elle observait...

EMILIE, après un léger temps de réflexion :
Les épines ça ne sert à rien, c'est de la pure méchanceté de la part des fleurs.

LE NARRATEUR :
...Et divaguait.

EMILIE, qui divague :
Il est tout de même étrange qu'en se réveillant le matin on retrouve tout, du moins en général, exactement à la même place que la veille.

LE NARRATEUR :
Chlac. - Chlac. - Pourfendu Le jour de ses cinq ans, enfin, Emilie parla. Ce jour là, fut aussi celui de la naissance de sa sœur, Ariane. Ses premiers mots furent pour elle.

EMILIE :
Ariane, ma sœur, de quel amour blessé, Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée !

Informations

Durée du spectacle 1h00

Le Noir dans la salle est indispensable.
La sono adaptée à la salle.
Un pré-montage de la sono et des lumières peut être prévu avant l'arrivée des artistes.

Scène

Ouverture 6 à̀ 8m
Profondeur 4 à ̀5m
Hauteur 3 à̀ 4m minimum
Pas de pendrillonage nécessaire
Utilisation d’un cyclo possible

Lumière

1 jeu d'orgue à mémoire (24 circuits de 2 ou 3kW)
14 PC 1kW (minimum)
4 PAR30 100W (si disponible) ou 4 PC 500W
3 Découpes 1kW
(4 Cyclos asymétriques 1 kW)
Gélatine : 151, 115, 201, 182, 141 ou 118, 113,

Son

1 Platine CD ou entrée ordinateur
1 Micro HF

Personnel

La présence d'un technicien sachant bien manipuler le jeu d'orge est indispensable

Ce qu'ils en disent :


«Une mise en forme épique et déconceptualisée des créations telles que nous avons l'habitude d'en voir ici et ailleurs»
Théâtrothèque - Philippe Delhumeau | le 12.12.2011

«Les comédiens de la compagnie Les Avatars y sont épatants.»
Figaro Magazine - Jean-luc Jeener | le 07.01.2012

«Un spectacle d'une jeune troupe extrêmement sympathique.»
Figaroscope - Jean-luc Jeener | le 18.01.2012

«Un coup de coeur pour cette pièce qui mèle l'ancien au neuf, la mélancolie à l'euphorie, le sérieux au sarcasme, le réalisme à l'absurde.»
Fémina - Elsa Rouden | le 09.02.2012

«Un destin sur un plateau comme au self-service avec entrée, plat et dessert.»
Le Monde.fr - Evelyne Trân | le 10.06.2012

«Impressionnant d'inventivité, d'imagination, de créativité. Époustouflant de virtuosité, de dynamisme, de précision.»
Reg'Arts - Nicole Bourbon | le 07.06.2012

«C'est farfelu, fou, mais fin et sans failles.»
Blog Marie Ordinis - Marie Ordinis | le 08.06.2012

"[...] on salue des débuts prometteurs pour l'écriture d'une première pièce"
Etat-critique.com - Estelle Grenon | le 12.06.2012

"Il faut venir les encourager, les découvrir, car ils feront bientôt parler d'eux !!!"
Sorties-à-Paris - Robert Bonnardot | le 15.06.2012

"[...] l'empreinte durable d'une ambiance aussi originale que savamment distrayante dans l'esprit du spectateur."
En attendant... Paris - Pascal François | le 19.06.2012

"Déjà couronnée de succès en début de saison, la compagnie des Avatars a retrouvé le public parisien à l'Aktéon ..."
Artistik rezo.com - Patrick duCome | le 20.06.2012

"Cette pièce [...] est une agréable pochette-surprise d'une heure"
Le magazine info | le 22.06.2012

"Une pièce à la fois maîtrisée dans sa forme absurde et drôle sur un fond cultivé, surprenante et franchement réussie."
froggy's delight.com - Laurent Coudol | Juin 2012

"[...] une jeune fille qui va naître, devenir une femme, aimer, travailler et ...  mourir, un destin non incroyable donc."
SNES-Fsu - Micheline Rousselet | Juin 2012

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